Le deuil périnatal

   Je ne publie pas très régulièrement pour la simple et bonne raison qu'en ce moment c'est assez compliqué et puis la plupart es blogs parentaux tournent autour du salon du bébé qui offre tout un tas de concoursen contre-partie de partenariats.Et j'aime aps trop ce genre de procédé. Mais aujourd'hui je tenais à publier. Parce qu'aujourd'hui nous somme le 15 octobre, journée de sensibilisation au deuil périnatal.

   Comme je le dis assez souvent, il faut être passé par certaines épreuves pour avoir la légitimité de dire "je comprends". Parce que non, personne ne peut comprendre ce qu'on ressent. Personne ne peut imaginer la douleur atroce et effroyable. C'est comme-ci on nous arrcahait littéralement un morceau de nous. On se sent amputé à jamais de ce morceau de nous, ce petit être si fragile qui nous a quitté bien trop tôt. Certains ont la "chance" (si on peut dire cela ainsi) que leur enfant ait une véritable identité. Il est légalement considéré comme un enfant, ils peuvent donc l'inscrire sur leur livret de famille, faire un enterremment, ce qui facilite le deuil. Mais lorsqu'on perd son enfant avant les 22 semaines d'aménorrhée, on a rien de tout cela. Légalement ce n'est pas un enfant en dessous de ce délai. Il est considéré comme un déchet organique, un peu comme l'appendice ou une tumeur ... 

   Quoi qu'il en soit, avant ou après 22 semaines d'aménorrhée, la perte d'un enfant est ce qui peut arriver de pire à des parents. Ce n'est pas dans l'ordre des choses.

  Aux yeux des gens, il est plus simple de ne pas en parler. Après tout ce n'est pas comme-ci nous l'avions connu ou vécut avec. Alors pourquoi devrait-on mentionner cet enfant. Autant faire comme-ci tout ça n'existais pas.Et bien souvent c'est ce qu'il se passe. L'enfant devient sujet tabou, il ne faut surtout pas le mentionner. Bah oui il faudrait expliquer, ça met mal à l'aise les gens, alors pourquoi s'embêter  ?

  Sachez que cette atitude n'aide en rien. Bien au contraire. Parler fait du bien. Pouvoir mentionner, aprler de cet enfant tant aimer mais pertit trop tôt est un besoin. Un besoin de le faire exister au sein de la famille.

N'aimeriez-vous pas qu'on vous écoute dans de pareil circonstance ? Que votre enfant puisse faire parti intégrante de la famille ?